Nouvelle journée, nouvelle excursion : nous embarquons pour la vallée de l’Ourika avec un nouveau chauffeur Aziz. Les paysages sont assez différents de ce qu’on a déjà vu, surtout dans la vallée du Kik.
BELLES RENCONTRES
En faisant le tour des petits villages, nous avons rencontré des locaux et nous avons pris le temps de discuter avec eux. Un beau moment loin des touristes. Cependant, le ramadan se marque beaucoup plus par ici. Nous terminerons la journée par un tour à la piscine et un dîner d’adieu catastrophique au Riad Faraj
Le trajet
La vallée de l’Ourika est située à 60 km environ de Marrakech. On est plus au nord que pour le reste de notre trajet et ça se voit car les paysages sont plus verts. Loulou prend place à côté du chauffeur. Nous ne sommes que nous deux. Il a envie de discuter aujourd’hui et ça tombe bien car Aziz aussi. C’est un super chauffeur même si il est complètement différent de Khaled. Il veut nous faire comprendre son pays, sa culture et ses coutumes. C’est un peu comme un prof, qu’on écoute solennellement et à qui on pose des questions. On ne rigole pas mais on apprend plein de choses.
Revenons au trajet, il a beaucoup plu cette nuit et nous montons de plus en plus haut dans l’Atlas en passant par le barrage Lalla Takerkoust jusqu’à avoir la tête dans les nuages et le brouillard. Nous commençons par le plateau du Kik et nous découvrons la flore et la faune de cette partie de l’Atlas. Il y a des bergers, des chèvres et des ânes absolument partout. Nous nous arrêtons dans les petits villages.
Les villages ont l’air abandonnés pour la plupart mais ils sont bien habités avec des enfants, des femmes au foyer, des agriculteurs, des éleveurs, etc. Nous visitons une presse d’olives à l’ancienne. On met les olives dans une espèce de roue et on passe une pierre tirée par un âne par dessus et on récolte le jus. C’est très authentique.
En passant, une dame nous appelle, elle veut nous montrer sa maison qu’elle a construite de ses mains. C’est un choc des cultures. On se rend compte que les gens sont vraiment pauvres. Elle nous explique qu’elle a même créé la peinture des murs avec de l’indigo et elle nous fait faire le tour du propriétaire. Et pourtant, elle veut nous offrir du thé malgré le ramadan. Là, j’ai vraiment mon moment Pékin Express parmi la population.
Je n’ai pas eu l’effet waw dans la vallée de l’Ourika. C’est quand même assez répétitif par rapport à ce qu’on a déjà fait. La montagne, les habitants, les personnages, la route qui serpente, … A refaire, je pense que nous aurions dû privilégier les cascades d’Ouzoud ou Essaouira. C’est mon petit bémol du voyage.
L’Ourika
Nous descendons vers la vallée de l’Ourika, le point culminant de la journée. Mais d’abord, une pause repas. Nous nous arrêtons dans un resto comme il y en a des dizaines en bord de route. A nouveau, salade marocaine, tajine et fruits en dessert. Cela n’a pas grand intérêt… La vallée, c’est très beau, très vert et ensoleillé. Malgré tout, l’eau est un peu froide pour se baigner ou tremper les pieds. Cet endroit est normalement rempli de gens mais en période de ramadan, c’est totalement vide.
Nous rentrons vers Marrakech histoire de profiter d’un peu de repos au bord de la piscine avant notre dîner d’adieu. Nous devions d’ailleurs aller voir les moulins d’Aghbalou et prendre un thé avec l’habitant mais nous n’avons pas su faire ces activités et nous n’étions pas au courant.
Plus d’infos
La vallée de l’Ourika a vraiment l’air chouette mais je vous la déconseille pendant le ramadan. Il n’y a absolument aucune ambiance, pas un chat et les beaux restos colorés au bord de l’eau sont fermés. Nous devions manger là mais malheureusement, ce ne fut pas possible. Nous avons vu quelques restaurateurs qui nettoyaient les terrasses et préparaient la big fiesta de la fin du ramadan. Je regrette un peu n’avoir pas été au courant avant l’excursion. C’est le seul endroit où nous avons vraiment ressenti le ramadan.
Le resto d’adieu au Riad Faraj
D’habitude, vous le savez, je suis assez bon public et j’aime beaucoup les restos mais là, je n’ai jamais vu ça, le restaurant du Riad faraj est vraiment en dessous de tout. Le taxi est venu nous chercher à l’hôtel et nous a déposé dans une rue proche du restaurant où le serveur est venu nous chercher. En arrivant, tout à l’air très bien. Le resto est beau avec une grande fontaine, ça fait chic. Une bouteille d’eau est posée sur la table. Par contre, il n’y a pas de carte des boissons.
Nous commandons un coca et j’ouvre la bouteille d’eau. Nous avons commandé des briwats en entrée, ils sont arrivés froid et nous n’avons reçu qu’une assiette sur deux. La deuxième n’arrivera jamais…Viens le moment du plat. Je commande un tajine aux fruits secs. Loulou reçoit son plat mais à nouveau pas moi. Nous insistons un peu pour recevoir le tajine qui arrive 30 min plus tard et sans fruits secs, sans aucun mot d’excuse… Pour le dessert, je commande des pâtisseries orientales et Loulou une banane flambée et nous recevons …. des oranges à la cannelle… Encore une fois, je demande le changement et je reçois un thé avec 2 biscuits Delacre.
Viens le moment de l’addition. Je m’attends à payer 3€ pour mes deux cocas comme partout mais je reçois une addition de 14€. 3€ le coca et 7€ la bouteille d’eau que nous n’avions même pas commandée et à peine touchée.
Il est temps de retourner prendre le taxi avec le reste des personnes invitées par Voyage Privé mais le serveur refuse de nous raccompagner et nous nous perdons dans Marrakech. Finalement, une personne le retrouve et nous appelle.
En résumé, on a eu l’impression d’être pris pour des pigeons. Ce n’était pas bon et les boissons étaient horriblement cher. Vraiment, je dis rarement ça mais ce restaurant est vraiment à éviter !
Riad Faraj
32, Rue Mokha Marrakech
https://www.riad-faraj.com/